À ماهر نصر
Comme s’il y avait une femme
Et comme s’il était encore
en vie
D’un balcon tombal
Il tend ses mains,
De l’une il a serré la main à ses chagrins,
Et de l’autre il a enlevé le châle de sa nuque,
Brodé de souvenirs,
Elle viendra de ses tréfonds,
Et se posera tel un papillon sur le dernier nopal,
Et peut-être il sortirait comme il est accoutumé au seuil de sa tombe,
Et tel un enfant qui attend sa mère absente,
Il la voit en toute femme passante,
Il attrape la traîne de ses tourments,
Il cherche son visage dans un livre
Qu’il a caché dans une rose parmi ses ossements,
Sous la terre,
Parmi des étoiles qu’il n’a pas vu,
Ou parmi les pièds de ceux qui font les adieux à leurs coeurs,
Et pour une brume qui ressemble à son visage
il chante.
كأنها امرأة
وكأنه لم يزل حياً
من شرفةِ قبرٍ
يمدُّ يديه ،
بواحدةٍ صافحَ أحزانها،
وبالأخرى خلع شالَ رقبتها ،
المُطرَّز بذكرياتٍ ،
سوف تجئُ من صدرها ،
وتحطُّ كفراشةٍ على آخر شجرة صبَّار.
وربما يخرجُ كما اعتادَ إلى عتبة قبره.
وكطفلٍ ينتظرُ أمه الغائبة،
يراها في كل امرأةٍ عابرةٍ،
يمسكُ ذيل أوجاعها،
يبحث عن وجهها في كتاب ٍ
خبَّأه في وردة بين عظامه ،
في الترابِ،
بين نجوم ٍ لم يرها،
أو بين أقدام من يشيِّعون قلوبهم ،
ولغيمة تشبه وجهها يغنى .
